Points de vue

La Veille sur BFM Business - 9 novembre 2019

Etudes médicales : une réforme plutôt bien née

Un an après les annonces du président de la République dans le cadre du plan Ma Santé 2022, les arrêtés concernant la suppression de la Première année commune aux études de santé (Paces) et les nouvelles modalités d’accès aux études de santé ont été publiés le 5 novembre. Renaud Degas, journaliste et directeur de La Veille des acteurs de la santé, et Roland Michel, Délégué général du think tank Stratégie Innovation Santé, ont fait le point dimanche dans Les experts de la Santé, séquence de BFM life diffusée sur BFM Business.

 

Visionner l’intégralité la séquence des Experts de la santé sur le site de BFM Business (à 16’43).

 

Il y aura donc deux voies d’accès principales aux études de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie :

  • une licence classique (gestion, droit, sciences, lettres, économie…) avec une option « santé » pour la ou les filières qui intéresse(nt) l’étudiant (médecine, maïeutique, pharmacie, odontologie) ;
  • un parcours spécifique « santé », baptisé « Parcours spécifique accès santé » ou Pass, avec une option au choix dans une autre discipline (droit, biologie, langues…) ; ce parcours devrait ressembler peu ou prou à l’actuelle Paces, avec néanmoins une importance moindre donnée aux QCM durant les examens finaux au profit d’épreuves rédactionnelles et d’une ou plusieurs épreuves orales.

« Le numérus clausus, auparavant fixé nationalement, sera supprimé, et les universités pourront, en lien avec les Agences régionale de santé et dans le souci de s’adapter au mieux aux besoins des territoires, définir le nombre d’étudiants qu’elles admettent dans les différentes filières, rappelle le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans un communiquéLa démographie des professions médicales sera anticipée par une analyse nationale à une échelle pluriannuelle des besoins de santé des territoires et des évolutions des métiers. »

Il s’agit là d’une « réforme intéressante », a estimé Roland Michel. En effet, « elle permet de diversifier les profils » et « elle devrait permettre aux étudiants d’éviter de perdre une année et d’adapter les places aux besoins des territoires ». Même constat pour Renaud Degas, qui salue également l’idée de « ne pas réserver la première année des études de santé aux facultés de médecine ».

 

 

 

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