Pour 81% des Français, avant comme après la crise, la cancérologie reste l’une des priorités sur lesquelles la recherche médicale doit se concentrer. Derrière elle, figurent les maladies neurologiques (pour 67% des Français) et infectieuses (47%).
Tels sont les constats d’un sondage BVA Santé réalisé pour la Fondation pour l’Avenir et dévoilé le 27 mai par Odile Peixoto, directrice de BVA Santé, lors d’un débat des Contrepoints de la Santé sur la recherche médicale en France dont nous étions partenaire média.
La recherche médicale, un bien commun
97% des Français estiment par ailleurs que la recherche médicale doit pouvoir bénéficier à tous en s’appuyant sur les partenariats entre laboratoires publics et entreprises privées.
Par ailleurs, pour 93% des Français interrogés, la recherche médicale doit rester intransigeante et les études doivent démontrer incontestablement un bon rapport bénéfice-risque pour tous les médicaments mis sur le marché.
La crise Covid-19 a laissé quelques traces, mais l’image de la recherche reste bonne
À ce jour, 77% des Français interrogés ont une bonne opinion de la recherche médicale dans le pays. 86% pensent néanmoins que la prise en compte de l’avis des patients et de leurs proches contribuerait à l’améliorer.
Enfin, 76% des sondés se déclarent optimistes quant à l’avenir de la recherche.
En savoir plus sur le Baromètre Recherche Médicale de la Fondation pour l’Avenir, réalisé par BVA
Pour rappel, les journalistes Pascal Maurel, Philippe Leduc et Renaud Degas ont reçu, lors de ce débat, Frédéric Collet, Président du Leem, Frédérique Penault-llorca, Vice-présidente d’Unicancer et Directrice générale du Centre de lutte contre le cancer Jean Perrin à Clermont-Ferrand, ainsi que Didier Samuel, Président du Centre national de coordination de la recherche (CNCR), Directeur de l’Unité de Recherche Inserm/Paris-Sud Physiopathogénèse et Traitement des Maladies du Foie, Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université Paris-Sud.